Smart Working: travailler autrement et mieux

Dopé par la pandémie de Covid-19, le Smart Working s’impose toujours davantage dans les entreprises. Ces dernières peuvent ainsi gagner en flexibilité, tout en renforçant leur attractivité auprès de futurs candidats. Une tendance qui devrait se poursuivre ces prochains mois.

Les nouveaux défis nés de la pandémie de coronavirus obligent les entreprises à repenser leur organisation de travail. Dans ce contexte, il est donc logique que le Smart Working gagne en importance depuis quelques mois. En effet, cette méthode de travail comporte en son sein tous les éléments pour faire évoluer une structure rigide en une organisation flexible. Et donc plus à même de s’adapter aux événements extérieurs, comme une pandémie. Car le Smart Working va bien au-delà du télétravail. Il révolutionne également la gestion des équipes, les horaires, l’aménagement des bureaux ou encore l’utilisation des technologies. Pour mieux saisir les changements à l’œuvre, il faut d’abord rappeler que le Smart Working repose sur quatre piliers majeurs. Le premier est celui de l’espace. Fini le temps où l’employé avait son propre bureau durant plusieurs années. Désormais, il peut travailler depuis son domicile, dans un espace de coworking, dans un café ou même chez d’autres collègues. Il choisit ce qui lui semble le plus approprié selon les jours de la semaine et les tâches à effectuer. Il gagne ainsi en liberté tout en améliorant sa productivité. C’est en tout cas le but de la démarche.

Les objectifs avant tout

Autre pilier fondamental du Smart Working, le management se base sur les objectifs. Seuls comptent la créativité et les résultats. Cela a pour but d’apporter une plus grande responsabilisation des équipes. Le temps est le troisième pilier. Au placard, les horaires rigides. Très logiquement, chaque salarié peut s’organiser à sa guise d’un point de vue temporel. S’il souhaite plutôt travailler tôt le matin, il peut le faire. S’il préfère avancer dans ses projets en début de soirée ou même la nuit, il est aussi libre d’agir ainsi. Mais attention, pour que cette méthode fonctionne, il est essentiel que les délais soient tenus. Cela va de soi. L’autre avantage du Smart Working, c’est qu’il correspond aux désirs professionnels des nouvelles générations dont l’aspiration à une plus grande liberté est connue. Et pour l’immense majorité des entreprises, attirer les jeunes talents s’avère être un défi quotidien. Pour permettre davantage d’agilité, il est essentiel, et c’est le quatrième et dernier pilier, que la technologie proposée par l’employeur permette de maximiser la compétitivité. Le salarié doit donc pouvoir bénéficier des derniers logiciels afin d’accélérer ses projets. Tout en s’harmonisant avec le fonctionnement de l’entreprise.

Accompagnement national

L’initiative Work Smart a été pensée pour accompagner les entreprises et les institutions suisses afin qu’elles puissent mettre en œuvre cette nouvelle forme de travail flexible. Dans sa dernière enquête publiée en octobre dernier, deux sondages ont été menés: un premier auprès de 439 entreprises suisses et unités administratives de Suisse alémanique et romande (entre mars et mai 2020), et un second auprès d’un échantillon représentatif de 2000 personnes actives en Suisse. On y apprend notamment, et sans trop de surprises, que c’est dans les plus grandes entreprises suisses que le travail mobile flexible reste le plus répandu. Dans le secteur des services à forte intensité de connaissances, on constate une forte progression avant tout dans l’équipement technologique. Les administrations publiques enregistrent elles aussi en moyenne des progrès sensibles dans ce domaine, bien qu’elles soient encore un peu en retard par rapport aux plus grandes entreprises. Autre information intéressante, le travail nomade a été considérablement favorisé par l’obligation de télétravailler pendant le premier semi-confinement. 49% des sondés ont répondu par l’affirmative à la question de savoir si cela avait entraîné un «véritable changement de culture» et une «attitude nettement plus positive» dans leur entreprise. Parallèlement, 39% ont cependant déclaré que leur entreprise conservait son «attitude sceptique» et qu’elle «entendait à nouveau imposer au maximum le travail en présentiel». Ce qui signifie donc qu’il reste encore du chemin à parcourir pour que le Smart Working s’implante dans l’ensemble des entreprises suisses. Mais l’avancée constatée depuis le début de la pandémie devrait certainement se poursuivre ces prochains mois. C’est une certitude.

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