Ivan Brustlein, fondateur et CEO de Swibeco, nous partage comment les entreprises peuvent redonner du pouvoir d’achat à leurs collaborateurs malgré un contexte salarial tendu.
Un constat : le pouvoir d’achat des salariés s’érode
Entre 2022 et 2024, les salaires nominaux en Suisse ont augmenté de +4,4 %, tandis que l’inflation cumulée atteignait +6 %. Résultat : une perte moyenne de pouvoir d’achat de 1,6 %, soit 1 248 CHF par salarié.
Dans ce contexte, de nombreuses entreprises reconnaissent leurs difficultés à accorder des augmentations généralisées, en particulier dans les secteurs industriels.
Les attentes des collaborateurs en 2025
Les collaborateurs ne demandent pas forcément plus, mais mieux :
- Pouvoir d’achat : priorité numéro 1 des employés.
- Flexibilité : les avantages doivent s’adapter aux besoins individuels.
- Reconnaissance tangible : un simple geste personnalisé, comme un cadeau d’anniversaire ou de Noël, renforce l’engagement.
- Bien-être et équilibre vie privée / vie professionnelle : davantage valorisés depuis la généralisation du télétravail.
- Alignement des valeurs : les employés privilégient les entreprises dont la mission résonne avec leurs convictions.
Les avantages collaborateurs : un levier concret pour compenser la pression salariale
Ivan Brustlein explique qu’une politique d’avantages bien pensée peut redonner jusqu’à 3 400 CHF de pouvoir d’achat net par an à un employé, sans coût supplémentaire pour l’entreprise grâce aux avantages exonérés d’impôts.
Par exemple :
- Cadeaux : jusqu’à 500 CHF par an exonérés (anniversaire, Noël, jubilé…).
- Repas : jusqu’à 180 CHF par mois (2 160 CHF/an).
- Loisirs : jusqu’à 600 CHF/an.
- Demi-tarif CFF : jusqu’à 170 CHF/an.
Ces montants, gérés via la Swibeco Card et une plateforme centralisée, permettent à l’employé de choisir librement comment utiliser ses avantages, tout en simplifiant la gestion pour les RH.
Des cas concrets : optimiser sans dépenser plus
- Une ONG de 160 collaborateurs : en convertissant une allocation mobilité en avantages cadeaux, elle a généré 7 300 CHF d’économies annuelles et une hausse du pouvoir d’achat de 780 CHF par employé.
- Une banque privée suisse : en restructurant ses avantages, elle a économisé 100 000 CHF par an et augmenté le pouvoir d’achat individuel de +1 250 CHF, soit l’équivalent d’une hausse salariale de +2,2 %.
Conseils d’Ivan Brustlein pour repenser sa politique d’avantages
- Faire un état des lieux : identifier ce qui existe déjà et les besoins des collaborateurs.
- Communiquer le “pourquoi” : expliquer les intentions derrière chaque avantage.
- Intégrer les avantages au dialogue salarial : les présenter comme partie intégrante du package global.
- Centraliser la gestion : simplifier le suivi et l’automatisation des cadeaux et avantages.
- Mesurer et valoriser les gains : communiquer les économies et le pouvoir d’achat gagné.
En conclusion
Dans un contexte où les salaires stagnent, les avantages collaborateurs deviennent un outil stratégique de fidélisation et d’attractivité.
Flexibilité, reconnaissance et pouvoir d’achat : ces leviers, s’ils sont bien communiqués, peuvent transformer l’expérience employé et renforcer la marque employeur.
Ce texte a été rédigé avec l’aide de l’intelligence artificielle.
