12 juin : Journée mondiale contre le travail des enfants
Avez-vous été surpris ou choqué de la présence d’annonces sur la plateforme jobup.ch faisant ouvertement appel à des services d’enfants? Pourquoi une telle immoralité de la part de ces annonceurs ?
Le 12 juin est proclamé Journée mondiale contre le travail des enfants. A cette occasion, jobup.ch soutient et accompagne une action menée par Terre des Hommes pour lutter contre l’exploitation et la maltraitance de ces enfants que l’on force encore, au XXIème siècle, à travailler.
L’objectif de cette campagne ? Attirer l’attention des quelque 55’000 milliers de visiteurs de la plateforme jobup.ch sur des annonces choquantes qui font la promotion du recrutement d’enfants pour différents postes. Terre des Hommes souhaite en effet faire prendre conscience à un maximum de personnes qu’il s’agit d’un sujet et d’une pratique encore, malheureusement, très actuelle et que les choses doivent changer. Même si ces annonces de recrutement sont évidemment fictives, les conditions qu’elles relatent sont, elles, bien réelles !.
Le travail des enfants touche de nombreuses activités, et pour des tâches parfois plus proches de nous que ce que l’on imagine : travail domestique excessif, petits boulots non rémunérés, etc.
Pour maximiser l’impact et soutenir cette campagne, nous vous encourageons à partager les annonces autour de vous et sur les réseaux sociaux afin que nous sensibilisions encore plus de monde.
Retrouvez les détails de cette action sur le site de Terre des Hommes et les fausses annonces ici.
« Le travail des enfants constitue fondamentalement une violation des droits de l’homme, qui prive filles et garçons du droit à l’enfance, à une éducation de qualité, et à un avenir dans lequel ils pourraient placer leurs espoirs. En cette Journée mondiale, notre message est clair : dans le domaine domestique comme dans toute autre forme d’activité, il n’y a pas lieu, et il est inexcusable, de faire travailler des enfants. » (Guy Ryder, Directeur général de l’OIT, 12 juin 2013)
Plus d’informations sur cette campagne dans les médias:
- 20min online – 12.06.14
- RTS, 19:30 le journal – 12.06.14
- CominMag – 12.06.14
- Les observateurs.ch – 12.06.14
- Thomson Reuters Foundation – 12.06.14
- Babyplanet – 11.06.14
- Femmes 2014 – 11.06.14
- Werbewoche – 12.06.14
- Watson.ch – 12.06.14
- Persoenlich.ch – 12.06.14
- Blick am Abend ad in E-Paper – 12.06.14
Bloggeuses:
Suisse alémanique:





Un aperçu des générations
Les sociologues divisent la société en 4 générations : les baby-boomers, la génération X, la génération Y et la génération Z. Les différentes générations sont ainsi un indicateur-clé, indiquant la personnalité du candidat. Les événements historiques, les nouveautés techniques et les changements sociaux ont une forte influence sur les différentes générations.
Les Baby-boomers
Les personnes nées entre 1946 et 1964 ont l’habitude de travailler dur et attendent une rémunération correspondante en contrepartie. Leur manière de travailler se distingue par un esprit de compétition et ils souhaitent être appréciés pour leur expérience. Leur assiduité et leur loyauté envers l’employeur font d’eux des collaborateurs précieux pour l’entreprise.
La Génération X
Les candidats nés entre 1965 et 1980 priorisent les perspectives de carrière lors de leurs recherches d’emploi. Néanmoins, ils attendent également que le plaisir fasse partie de leur travail. Ils préfèrent les horaires de travail raisonnables et souhaitent des conditions de travail familiales. Leur travail n’est donc pas le principal centre d‘intérêt dans leur vie ; ils travaillent pour vivre et non l’inverse.
La Génération Y
Appelés également « millennials » ou « digital natives », ils sont nés entre 1981 et 2000. Ils recherchent liberté, individualité, diversité et équilibre travail/vie privée. Cette génération n’est pas attirée par les gros salaires ou le prestige. Ils privilégient les tâches emplies de sens, la responsabilité, et la diversité, et ont besoin d’un modèle de travail flexible, ainsi que des possibilités d’évolution. Ils veulent d’abord vivre, avant de travailler.
La Génération Z
La plus jeune génération, née à partir de l’an 2000, est encore en formation, mais arrive bientôt sur le marché du travail. Ces jeunes sont nés dans une ère où la technologie domine le quotidien. L’internet est le biais principal de leur communication et leurs interactions- que ce soit pour le privé ou le travail. Ils sont un peu plus réalistes, plus prudents et plus orientés sécurité que la génération Y. Pour eux, la vie et le travail doivent être un processus fluide.
En théorie, les valeurs et les besoins de ces quatre générations varient fortement sur le marché du travail. Bien évidemment, ces traits de caractères ne s’appliquent pas tous à chaque individu des générations correspondantes. Les attentes et les attitudes au sein d’un même groupe peuvent être très différentes. Même un baby-boomer peut avoir envie de plus de liberté et d’indépendance, après des années de loyauté envers son employeur. Néanmoins, ce n’est certainement pas une coïncidence si le focus des jeunes entrepreneurs est principalement sur le travail qui a du sens, et que les cultures de conduite hiérarchiques et traditionnelles sont en voie de disparition.
La classification des générations peut être un outil utile pour les responsables RH, afin de mieux comprendre les candidats et les collaborateurs. Cependant, les RH ne doivent pas négliger l’historique individuel d’un candidat lors d’un recrutement. La classification par génération donne uniquement un cadre, afin d’attirer les candidats souhaités dans l’entreprise. Ensuite, il s’agit de matcher les personnalités des personnes avec la culture d’entreprise.
Pour en savoir plus sur ce sujet, consulter l’article sur le thème du « 

